Dans le troisième baromètre Paris Workplace 2016 menée par l’Ifop, 2876 travailleurs Français et Londoniens ont répondu à des questions sur leur vie au travail.
Parmi les nombreux éléments qui influencent la performance et le bien-être au bureau, on retrouve la localisation, le bâtiment, les aménagements et les services. En règle générale, les salariés ont les mêmes critères de choix, ils veulent des bureaux proches de leur domicile, lumineux, confortables et possédant une bonne qualité des connexions Internet et téléphone.
Pour comprendre comment la perception de la vie au travail peut être influencée par notre environnement et notre culture locale, les travailleurs de ces deux villes ont répondu aux mêmes questions.
Le bien-être au travail est nécessaire
76% des salariés qui ont moins de 40 minutes de trajet se disent satisfaits de leur équilibre vie personnelle-vie professionnelle contre seulement 60% pour ceux qui ont plus d’une heure de trajet.
Même si les salariés pensent tous qu’il est important d’voir un poste de travail confortable, le débat porte sur l’aménagement de celui-ci. Alors que l’open space se popularise, il serait déjà dépassé par l’essor du nomadisme.
Bureau et vie sociale ou bureau puis vie sociale ?
Le bureau joue un rôle symbolique et social plus important à Paris qu’à Londres. Les Parisiens recherchent en effet dans leur lieu de travail un moyen de créer du lien social alors que les Londoniens recherchent un lieu fonctionnel et accessible pour travailler efficacement en équipe.
Alors qu’à Paris la pause déjeuner reste importante (1h12), les Londoniens déjeunent plus rapidement (48min). Ils commencent et finissent une demi-heure plus tôt que les Parisiens mais passent tout de même plus de temps au bureau.
Des habitudes influencées par la culture locale (entre autres)
Comme les Londoniens perdent beaucoup de temps dans les transports, ils rattrapent ce temps sur la pause-déjeuner. Alors que les Parisiens profitent de leur lieu de travail pour se sociabiliser et notamment pendant la pause déjeuner, les Londoniens apprécient moins les relations interpersonnelles sur le lieu de travail et préfèrent nouer des liens avec leurs collègues au pub après le travail. À Paris on apprécie donc les moments de convivialité au bureau puisque 85% des salariés pensent qu’il existe une « bonne » ou « très bonne » relation au bureau.
