3.536.000. C’est le chiffre des demandeurs d’emplois en France au printemps 2015.

Problème endémique de la société, le chômage n’épargne personne – de l’étudiant à peine diplômé au quinquagénaire licencié pour motif économique – et touche tous les secteurs d’activités.

Chercher du travail relève souvent du défi notamment pour l’étudiant qui vient de terminer ses (longues) études puisqu’il n’a, par définition, que peu d’expérience professionnelle.

Cette situation résulte de la difficulté de concilier études et expériences professionnelles, en raison de formations souvent trop théoriques et insuffisamment tournées vers le monde de l’entreprise (voir par exemple sur ce sujet : http://etudiant.lefigaro.fr).

FAC FOR PRO ne peut se satisfaire de ce constat.

Partant, au soutien d’une formation professionnalisante, nous avons intégré dans nos programmes la réalisation d’un stage obligatoire en entreprise afin de permettre aux étudiants d’acquérir ou de capitaliser de l’expérience tout en se confrontant aux exigences et aux enjeux du monde professionnel.

Par cette alternative, les étudiants peuvent utilement construire et déterminer leur projet professionnel, ce qui facilitera leur insertion dans un marché de l’emploi atrophié.

Reste que le recours au stage en entreprise ne peut servir cette ambition qu’à supposer qu’il ne soit pas instrumentalisé à d’autres fins, ce dont on ne peut s’assurer que par un strict encadrement.

               1. Le stage en entreprise, une alternative incontournable

Le stage en entreprise est une étape essentielle de la formation de l’étudiant à tel point qu’il tend à devenir incontournable dans certains cursus universitaires.

Indépendamment de l’application des connaissances jusqu’alors acquises, il permet d’en développer d’autres car c’est aussi en faisant qu’on apprend. L’étudiant pourra ainsi se familiariser avec le monde professionnel et surtout nouer des contacts pour se constituer ou développer un réseau professionnel.

Le stage est souvent aux prémices d’une carrière professionnelle réussie.

Dans ces conditions et bien que le législateur ait prévu une contrepartie financière (obligatoire pour les stages supérieurs à deux mois), celle-ci se traduit aussi en termes de formation à laquelle doit veiller tant le tuteur de l’entreprise d’accueil que le professeur référent de l’organisme de formation.

Ainsi, dans le cadre d’acquisition de savoirs fondamentaux et indispensables, l’étudiant pourra également s’assurer que le secteur d’activité dans lequel il souhaite se déterminer correspond effectivement à ses attentes, là où l’entreprise pourra tester la motivation et l’implication de salariés en devenir.

Dans ce rapport, chacune des parties doit y trouver son intérêt sans qu’il ne soit déséquilibré. La convention de stage régissant les relations entre les parties (le stagiaire, l’organisme de formation et l’entreprise d’accueil) a notamment pour objet d’y veiller.

Et il n’est pas rare que le stage aboutisse ensuite à un emploi pérenne (voir à ce titre l’article suivant : http://etudiant.lefigaro.fr).

Chaque année, par exemple, la Société générale intègre 1 500 stagiaires, France Telecom 2 700, Safran 2 200, Carrefour 3 000, et Axa France 400.

Ces entreprises en ont fait l’une des atouts de leur politique RH. « Les stages de longue durée, généralement en fin de cycle d’études, sont une forme de pré-embauche », explique Jacques Adoue, directeur des ressources humaines de Cap Gemini/Sogeti. « 70% d’entre eux débouchent sur la signature d’un contrat en CDI. »

Le législateur y a été sensible puisqu’à l’issue du stage, il prévoit notamment que sa durée s’imputera sur la période d’essai du contrat de travail, prenant ici en compte, comme ailleurs, les avantages liés à l’ancienneté du stagiaire au sein de l’entreprise d’accueil.

C’est pourquoi FAC FOR PRO souhaite professionnaliser ses étudiants et leur permettre d’acquérir une expérience professionnelle indispensable à la construction de leur projet par le biais de stages encadrés, pertinents et constructifs.

            2. Le stage en entreprise, une alternative en devenir

Mais que l’on ne s’y trompe pas. La réalité d’un stagiaire aujourd’hui peut parfois être difficile : précarité et gratification minimale font partie d’un constat, qu’il convient de dépasser afin d’accompagner les étudiants dans une démarche professionnalisante, efficace et constructive.

Car si la profusion des stagiaires au sein des entreprises est indéniable, elle n’en demeure pas moins nécessaire.

Il serait en effet néfaste, voire contreproductif, tout autant pour le recruteur que pour le stagiaire, de s’engager dans une voie professionnelle ou d’être engagé sans avoir eu l’opportunité d’apprendre, de comprendre et de mieux percevoir le monde de l’entreprise.

C’est pourquoi FAC FOR PRO rejoint la démarche du législateur français qui est intervenu à plusieurs reprises pour conférer davantage de droits aux stagiaires, notamment par la loi du 10 juillet 2014, son décret d’application du 27 novembre 2014 et l’arrêté du 29 décembre 2014.

Tout l’enjeu éducatif et sociétal du stage réside dans le fait qu’un stagiaire n’a pas vocation à remplacer un salarié, il doit s’impliquer dans l’entreprise pour apprendre, se former et se perfectionner. L’entreprise d’accueil pourra ainsi utilement découvrir ses collaborateurs de demain.

La convention de stage trouve alors tout son sens en prévoyant strictement les conditions de l’encadrement du stage. Il s’agit d’un document administratif obligatoire qui fixe les engagements respectifs de l’étudiant, de l’organisme de formation et de l’entreprise d’accueil.

Professionnaliser les étudiants, voici donc le leitmotiv de FAC FOR PRO : tisser un lien entre le monde universitaire et le monde de l’entreprise afin de créer un écosystème qui puisse profiter à tous.

Les étudiants peuvent ainsi acquérir une formation transversale qui correspond aux attentes des entreprises et une expérience française ou internationale tout en étant accompagnés, de manière individualisée, dans leur projet d’insertion professionnelle.

L’équipe de FAC FOR PRO