Le cinquième baromètre de l’humeur des jeunes diplômés, publié jeudi 10 décembre 2015 par le cabinet de conseil Deloitte, indique que ces derniers sont de nouveau optimistes et confiants quant à leur avenir.

 

Ce baromètre reflète l’opinion et la situation de 1.002 jeunes, dont 45 % ont moins de 25 ans, diplômés de post bac à bac + 5 et interrogés au mois de novembre.

Un tel sondage avait déjà été organisé en janvier 2014. À cette date, 60 % des personnes interrogées étaient en poste tandis qu’ils n’étaient que 51% en 2013.

« L’embellie observée en janvier se confirme » commente, Sami Rahal, le DRH de Deloitte. Désormais, en novembre 2015, 70% des jeunes diplômés interrogés ont un emploi et essentiellement à plein temps. Cela représente donc 10 points de plus qu’en janvier 2014.

Ces chiffres relativement positifs sont notamment dus à la baisse du temps d’attente entre l’obtention du diplôme et l’embauche. En effet, la durée moyenne de recherche est de neuf semaines, soit deux de moins que l’année dernière. De plus, un jeune diplômé sur quatre a décroché son emploi en une à deux semaines.

Toutefois, pour les 30 % qui sont toujours en demande d’emploi, la recherche active dure évidemment plus longtemps : 21 semaines en moyenne. Pour autant, 54 % d’entre eux ont confiance dans leurs chances de trouver un emploi dans les six prochains mois contre 42 % en 2013.

Quant au diplôme, ce dernier est toujours valorisé pour  faciliter l’accès à l’emploi. Toutefois, 22 % des jeunes interrogés considèrent qu’il n’est d’aucune utilité. C’est aussi ce que pensent 17 % des diplômés des grandes écoles.

Mais qu’en pensent les entreprises ? Pour cette cinquième édition du baromètre de l’humeur des jeunes diplômés, le cabinet Deloitte a ainsi interrogé 405 directeurs des ressources humaines sur ce qu’attendent les entreprises des jeunes. Il révèle une divergence sur l’appréciation du rôle du diplôme pour être recruté : les DRH ne seraient que 3% à trouver que le diplôme ne serait d’aucune utilité.

DRH et jeunes diplômés se rejoignent principalement sur un point : les compétences professionnalisantes telles que l’efficacité, l’adaptabilité et la rigueur répondraient le mieux à la demande des entreprises. Mais les DRH privilégient l’adaptabilité: ils « estiment qu’un jeune n’est jamais parfaitement opérationnel lors de son entrée sur le marché du travail et que c’est son adaptabilité qui lui permettra de devenir efficace », explique Géraldine Segond, DRH adjointe chez Deloitte. Le sens de l’analyse (24 %) et l’esprit de synthèse (15 %) sont aussi plus importants que ce qu’imaginent les jeunes diplômés (17 % et 8 %).

Si les jeunes diplômés ont de solides compétences théoriques, il n’en demeure pas moins que leurs acquis ne sont pas assez pratiques. La principale faiblesse des formations serait donc les compétences professionnelles.

C’est en ayant pleinement conscience de cette lacune que FAC FOR PRO propose à ses étudiants de nombreuses offres de stage afin de se familiariser avec le monde de l’entreprise tout au long de leur cursus. Cela leur permet ainsi d’acquérir des compétences professionnelles notables qui favoriseront notamment leur première recherche d’emploi.

Source : http://www.lemonde.fr/emploi/article/2015/12/10/les-jeunes-diplomes-plus-optimistes-en-2015-croient-davantage-aux-competences-qu-aux-diplomes_4828994_1698637.html