En 2015, les 600 startups suivies par le cabinet Trendeo ont crée chacune, en moyenne, 12 emplois. Il est à noter que ces emplois se concentrent pour la majorité en région parisienne.
Si les startups sont de plus en plus influentes, elles commencent également à peser dans les créations d’emplois.
Quand l’industrie manufacturière a représenté 18% des créations d’emploi en France en 2015, les sociétés de moins de cinq ans ayant un « business model innovant » ont représenté 7,5 % des annonces de créations de postes.
Surtout, le nombre médian d’emplois créés dans ces sociétés serait de 12. Un nombre que l’on peut mettre en rapport avec celui des nouvelles usines installées dans l’Hexagone, placées sur 20 postes différents.
Les nouvelles usines françaises ne rassemblent désormais plus des milliers de salariés mais sont plus souples et plus petites à l’instar de PME ou d’ETI.
De plus, la création de ces startups accentue la centralisation de la vie économique française. Une vingtaine de zones d’emplois rassemblent plus de 80 % des startups.
Paris se place largement en tête avec plus de 500 sociétés identifiées en 2014 et 2015. Derrière, on trouve Toulouse, portée par l’aéronautique, Lyon, Lille ou encore Montpellier.
Alors, quels sont les secteurs concernés par ces créations de startup ? « C’est très souvent du logiciel appliqué à un secteur d’activité, qu’il s’agisse d’automobile, d’aéronautique ou d’hôtellerie. Le phénomène reflète tout simplement l’informatisation de la société », explique David Cousquer, le fondateur et gérant de Trendeo.