Pour la quatrième année consécutive, la capitale française est désignée meilleure ville étudiante du monde par le classement QS 2016 (du nom de l’agence britannique Quacquarelli Symonds) publié le 1er décembre 2015.

Réalisé avant les attentats du 13 novembre, ce classement prend en compte quatorze critères comme le coût des études, le coût de la vie, la pollution, la présence et l’activité des recruteurs ou encore le taux de criminalité.

Melbourne conserve sa deuxième position tandis que Tokyo remonte de la 7e à la 3e place. Les autres capitales européennes sont loin derrière, avec Londres et Berlin respectivement aux 5e et 9e places.

Sur la totalité des étudiants présents en France, plus de 12 % sont étrangers, avec près de 300 000 inscrits en 2014, d’après les derniers chiffres du ministère de l’enseignement supérieur. Or, suite aux récents événements de cette fin d’année 2015, une question se pose : la menace des attentats peut-elle dissuader les étudiants étrangers de venir à Paris ? Selon Juliette Maurel-Leroy, directrice des relations internationales à l’Institut supérieur de gestion (ISG) de Paris « les étudiants qui viennent effectuer une partie de leur cursus en France ont un projet mûri longtemps à l’avance ». 

Toutefois, Juliette Maurel-Leroy ajoute « par contre, pour les échanges courts, type Erasmus, l’effet sera certainement plus important. Beaucoup risquent de repousser leur venue en attendant de voir comment se passent les prochaines semaines, voire d’opter définitivement pour une autre ville. »

 

Depuis les attentats, une trentaine de rapatriements sur 1 340 étudiants étrangers a eu lieu. Il faut noter que les demandes de rapatriement peuvent être formulées par les étudiants, leur famille ou encore par leur établissement d’origine.

Source : http://www.lemonde.fr/vie-etudiante/article/2015/12/01/paris-reste-la-meilleure-ville-etudiante-du-monde-pour-l-instant_4821017_4468406.html