FacebookLinkedIn ou encore Twitter, cela vous parle ? C’est normal, vous les utilisez constamment. Mais pensiez-vous que par le biais de tels réseaux sociaux vous pourriez trouver du travail ?

Les réseaux sociaux, la porte vers votre avenir professionnel ? 

Le Monde, dans son édition du 5 mai 2015, explique que les grandes entreprises, à l’instar de L’Oréal, se tournent de plus en plus vers ce type de réseaux pour recruter, oubliant de ce fait les sites plus classiques d’emploi.

On le sait, le secteur des nouvelles technologies a le vent aux poupes. Cette effervescence est due notamment à de grandes multinationales à l’instar de Google, Facebook ou encore Apple. L’apparition de cette relation sans intermédiaire entre l’offre et la demande d’emploi, permet à certaines plateformes comme LinkedIn de créer des classements comme celui des 100 employeurs les plus attractifs au monde (http://www.journaldunet.com/management/ressources-humaines/1149605-employeurs-les-plus-attractifs-selon-linkedin/).

Ce classement est fondé sur le nombre de profils vus par les membres du réseau pour chaque entreprise, ainsi que le nombre de personnes qui suivent les pages carrières de ces dernières. On voit à travers cet exemple la relation ténue qui existe entre les recruteurs et les candidats sur ces réseaux.

Se fondant sur une enquête menée par l’Usine nouvelle en novembre 2014, un journal dévoile que 82% des employeurs déclareraient utiliser les réseaux sociaux professionnels pour recruter. Si, actuellement, le mot « professionnel » ne vient pas automatiquement à l’esprit lorsque l’on parle de Facebook ou Twitter, on voit que l’évolution est en marche étant donné qu’une simple recherche du mot-clé « #job » sur Twitter fait apparaître entre vingt et trente offres d’emploi par minute. De son côté, en janvier dernier, Facebook a rajouté un onglet « at work » à son menu.

Certains sites d’emplois à l’instar de Monster n’hésitent désormais plus à multiplier les incursions sur les réseaux sociaux. En effet, en dehors d’une omniprésence présente sur Facebook, on peut notamment constater la mise en place de « twitter cards » facilitant la diffusion automatique d’offres d’emplois ou encore d’opérations « #Recrutezmoi » qui sont également prévues pour inciter candidats et d’employeurs à se réunir via un même hashtag.

Votre visibilité numérique : un atout ou un frein à votre démarche professionnelle ? 

Cette omniprésence des employeurs sur les réseaux sociaux est en réalité à double tranchant. De deux choses l’une car, si elle permet sans nulle doute de diversifier l’offre, elle peut être un tremplin comme un obstacle.

En effet la plupart des jeunes étudiants n’ont pas vraiment conscience de leur visibilité sur les réseaux sociaux. C’est ainsi que les photos de soirées un peu trop arrosées ou les post trop familiers peuvent ne pas jouer en votre faveur si votre recruteur décide de s’intéresser à votre profil sur les réseaux sociaux.

Il est donc nécessaire pour les étudiants de créer des profils professionnels attractifs. Cela passe dans un premier temps par une certaine purge de vos profils de tout contenu compromettant.

Choisissez donc soigneusement ce que vous souhaitez partager et évitez de retweetter ou d’aimer des sites ou pages qui peuvent vous porter préjudice lorsque vous entreprenez un projet professionnel. En clair, soyez sobre et ne pensez pas que vos partages et posts seront seulement perçus par vos amis.

Dans un second temps il est indispensable de soigner ses profils sur les réseaux sociaux mais aussi d’adapter sa présence sur le web à sa spécialité. Il faut pouvoir se positionner en expert dans son domaine pour attirer l’œil des recruteurs.

En effet, il ne faut pas le nier, l’immixtion du marché du travail sur le web a une contrepartie non négligeable : il arrive très rapidement de se retrouver noyé dans l’immensité du web. C’est un risque dont il faut prendre conscience étant donné la masse de concurrents attiré, tout comme vous, par une offre qu’ils auront repérée sur internet et la profusion des profils Facebook ou Twitter. De nos jours, qui ne possède pas un compte sur l’un de ces réseaux ? Fin octobre 2014, il faut savoir que Facebook a recensé 542 millions d’utilisateurs dans le monde et 19,6 millions d’utilisateurs en France (http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/usages-internet-des-jeunes/focus-reseaux-sociaux.shtml).

Il faut donc se démarquer et être inventif, interpeller, partager des contenus adéquats tout en s’intégrant aux groupes de discussions.

La nouvelle législation peut être en l’occurrence votre alliée. En effet, la charte française du droit à l’oubli numérique, signée en 2010 peut vous aider à vous débarrasser de contenu pouvant compromettre votre projet professionnel.

Ces nouveaux axes, ces nouvelles plateformes sont peut-être, non pas la solution mais une solution pour tenter d’inverser le pessimisme des jeunes qui ne fait que croître au fil des ans, augmentant de presque 7 points en deux ans (http://www.challenges.fr/economie/20150325.CHA4187/les-jeunes-francais-ont-de-quoi-broyer-du-noir.html).

FAC FOR PRO, conscient de l’infiltration du numérique au sein du monde du travail, informe et prépare ses étudiants aux nouveaux modes de recrutements possibles.